Tableau de bord du projet
13,6
MW de puissance installée
30000
tCO2 évitées/an
30000
ménages bénéficiaires
Verra VCS
ID 1716
Description
Nom du projet : Matebe
Porteur du projet : Virunga Alliance
Depuis 2016, Matebe contribue à faire prospérer l’économie verte locale et permet d’éviter l’utilisation de générateurs à combustibles fossiles polluants et coûteux, assurant ainsi la durabilité à long terme de la zone du parc.
Matebe fait partie d’un plan d’investissement plus large appelé l’Alliance Virunga visant à fournir un accès à l’énergie à 4 millions de personnes dans et autour du parc national des Virunga. En plus des 30 000 ménages bénéficiaires, 350 PME et services publics bénéficient de l’électricité issue de ce projet.
Les petites centrales hydroélectriques au fil de l’eau sont plus respectueuses de la faune et la flore car elles sont techniquement moins exigeantes en termes de construction (pas de réservoir). Elles contribuent également à stabiliser le réseau et peuvent être développées hors réseau pour desservir des communautés rurales isolées.
Née de l’engagement congolais de protéger le parc national des Virunga et les cinq millions de personnes qui vivent à une journée de marche des frontières du parc, l’Alliance Virunga vise à favoriser la paix et la prospérité par le biais d’un développement économique responsable des ressources naturelles.
L’Alliance Virunga s’efforce de lutter contre la pauvreté énergétique en exploitant les énormes ressources hydrologiques du parc afin de fournir de l’électricité durable pour les communautés et les entreprises locales.
Virunga a l’intention de produire jusqu’à 100 MW d’ici 2040.
Impacts
Le pays dispose d’un énorme potentiel de développement grâce à une ressource hydrologique très abondante.
Le projet tire pleinement parti de ce potentiel en l’utilisant au lieu d’opter pour une source de production d’énergie plus complexe.
L’usine a été construite grâce au transfert de technologies de pointe des pays industrialisés.
Le projet a été construit avec des technologies modernes, d’un niveau supérieur à celui de nombreuses centrales électriques en Afrique.
Virunga Alliance a fait appel à la main-d’œuvre locale pour construire l’usine.
La création d’emplois stimule l’activité économique de la région et constitue l’un des meilleurs vecteurs de développement et de pacification de la région.
La RDC est un pays où moins de 1% de la population a accès à l’électricité dans les zones rurales.
Le projet permet à 30 000 bénéficiaires d’accéder à une énergie abordable et renouvelable.
Actions RSE
Virunga soutient les entrepreneurs en les aidant à accéder à des ressources financières que les banques leur refusent habituellement. Un bénéficiaire peut contracter un prêt qu’il rembourse à chaque achat d’électricité grâce à une augmentation du prix du kWh.
Virunga fournit gratuitement de l’électricité à 40 institutions publiques et de l’éclairage dans les villages voisins. Cet éclairage transforme la vie sociale car les activités nocturnes se développent, alors qu’auparavant, rares étaient ceux qui sortaient de chez eux à la nuit tombée par crainte pour leur sécurité. À la fin de 2019, plus de 300 000 personnes ont bénéficié de ces améliorations.
Virunga soutient la rénovation d’écoles et d’hôpitaux, ce qui améliore considérablement la qualité des soins de santé dans le parc, en grande partie grâce à la possibilité de conserver les médicaments par réfrigération.
La population de gorilles de montagne est non seulement en train de se rétablir mais elle augmente d’année en année. En 2019, grâce au travail des rangers depuis de nombreuses années dans les trois pays qui traversent le massif des Virunga (RDC, Rwanda et Ouganda), l’espèce a été déclassée de « en danger critique d’extinction » à « en danger » pour la première fois depuis 1994.
En 2019, environ 7 000 patrouilles ont été effectuées par les gardes forestiers, ce qui représente une augmentation de 11% par rapport à 2018. Elles ont couvert environ 42% du territoire du parc. Les patrouilles à pied ont couvert à elles seules plus de 45 000 km en 2019.
Sur la base de l’expérience et des progrès réalisés au cours des dix dernières années, il est prévu que son « modèle d’économie verte » – le développement économique durable – pourrait apporter 350 millions de dollars de PIB supplémentaire d’ici à 2030.